A peine sorti de prison, Zarganar donne sa 1ère interview à l'aéroport de Myitkyina, avant un accueil triomphal à l'aéroport de Rangoon où le reporter de Mizzima enregistre une émouvante vidéo. The Irrawaddy obtient une interview immédiatement, tandis que Mizzima réalisera la sienne dans l'après-midi, par téléphone. La DVB enchaîne, ainsi que le Wall Street Journal. La presse internationale anglophone (BBC, The Guardian, CBS, Al Jazeera, Straits Times...) reprend l'information, ainsi que les médias francophones (RFI, France 24, Le Figaro, Libération, Paris Match...). Les Suisses Le Matin et Swiss Info notamment, sensibilisés par une campagne originale d'Amnesty et du comédien Yann Lambiel sont parmi les premiers. Vient ensuite le tour des vidéos, réalisées pour la plupart dans les jours qui suivent, au domicile de Zarganar.

Zarganar lance quelques blagues et jeux de mots percutants, au grand plaisir de ses fans : ceux-ci lui font passer des messages enthousiastes, au point qu'une chanson est créée pour l'occasion ! Elle parle de la joie de retrouver le comédien et son célèbre sourire.

Zarganar annonce qu'il va reprendre ses activités d'artiste et la politique, et entreprendre une tournée dans les prisons de Birmanie afin d'apporter des colis et surtout un soutien moral aux détenus. Une semaine après sa libération, mercredi 19, Zarganar est en compagnie d'Aung San Suu Kyi et de leaders pour marquer le 49ème anniversaire d'un célèbre prisonnier politique toujours détenu ; conjointement, ils annoncent la création d'un festival de films pour la fête nationale, en janvier 2012 : Zarganar y présentera son film, dont le personnage central est la mère d'Aung San Suu Kyi. Il est également reçu par l'ambassadeur de France à Rangoon.