Amnesty Paris 19ème

La prix Nobel de la Paix a tenu à venir remercier et échanger avec les associations françaises qui l'ont soutenue durant ses années d'assignation à résidence.

Au delà de sa belle prestance, Madame Aung Suu Kyi a séduit par sa détermination et par sa clairvoyance.

Elle a demandé leur soutien pour que la Birmanie progresse sur le chemin des libertés et de la bonne gouvernance. Il y a beaucoup à faire. Les Birmans ne connaissent pas leurs droits et savent encore moins les exercer. Ils manquent d'expérience et de formation pratique, mais pas d'enthousiasme ! L'éducation aux droits de l'Homme est une tâche à engager. Il faut également aider à Birmanie à devenir un pays de droit, et non d'arbitraire et de corruption. Que le progrès bénéficie à tous... et à toutes : Aung Suu Kyi a insisté sur le rôle que les femmes birmanes doivent prendre dans la 'reconstruction' du pays. + d'infos, ZarganarBlog

Hla Hla Win, une jeune journaliste birmane de la Democratic Voice of Burma (DVB) a été arrêtée et condamnée le 11 septembre 2009, juste après l’anniversaire de la révolution de safran, à 27 ans de prison pour avoir interviewé des moines dans un monastère du centre du pays. Hla Hla Win fête aujourd’hui ses 27 ans.Dans le cadre de la campagne pour la libération des journalistes de la Democratic Voice of Burma (média birman en exil) une action internationale aura lieu le 9 septembre pour demander la libération de Hla Hla Win, des 17 autres journalistes de la DVB et des près de 2000 prisonniers politiques toujours incarcérés en Birmanie.

Notre groupe a participé à la manifestation symbolique au pied de l'ambassade de Paris, à l'appel d'Amnesty, de la Fédération International des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Reporters Sans Frontières (RSF) et Info Birmanie. Des manifestations similaires sont organisées le même jour à Bangkok, Londres et Genève.

Amnesty France
Free Burma's Video Journalists

Photos © Amnesty International France

Il y a 50 ans, deux étudiants portugais étaient jetés en prison pour avoir porté un toast à la liberté, une vraie provocation dans un pays sous la dictature de Salazar. Un avocat anglais engagé, Peter Benenson, publie un appel mondial à la mobilisation en faveur des "Prisonniers oubliés", arrêtés pour avoir exercé pacifiquement leur liberté d’expression. Son article dans The Observer reçoit un tel écho qu'une association est créée : Amnesty International était née.

Pour le 50ème anniversaire de l'association, Amnesty France lève son verre à la liberté.

Jeudi 10 mars à 19h30. A l'initiative des Elus du Conseil de Paris (Groupe Verts/Europe Ecologie) et de M. J. Boutault, maire du 2ème arr. Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 2ème arr. (Métro : Sentier). Entrée gratuite.

Mercredi 9 mars à 18h et Jeudi 10 mars à 14h dans le cadre du Festival International du Film des Droits de l'Homme de Paris, au cinéma Le Nouveau Latina, (20 rue du Temple 4ème arr, métro Rambuteau ou Hôtel de Ville).

Les projections seront suivie d’un débat avec le réalisateur, Rex Bloomstein, qui a rencontré Zarganar chez lui, en 2007

Deux comiques sont au cœur de ce film.

Zarganar, l'un des comiques birmans les plus célèbres et toujours vivants, interdit de scène et en prison.

Michael Mittermeier, humoriste allemand, tout aussi connu pour son insolence que pour sa capacité à aborder des sujets tabous dans ses shows humoristiques,

Deux hommes que la comédie rapproche mais que la répression éloigne.

Michael Mittermeier s’est joint à Rex Bloomstein pour réaliser un film au sujet de l’homme qui a payé le prix fort de son franc parler et de son désaccord avec le régime. Ils se sont tous deux rendus secrètement en Birmanie accompagnés d’une petite équipe de tournage. Ils ont longuement interviewé Zarganar dans son appartement pendant deux jours, ont révélé que les cinémas n’étaient pas autorisés à projeter ses films, que les bouquinistes ne pouvaient ni vendre ses pièces ni sa poésie, et que le studio télévisé de fortune où ses collègues comiques répètent lui était interdit.

2 ans après la fin de l'arrêt du conflit de Gaza (27 déc 2008-18 janv.2009) Amnesty International lance le 18 janvier 2011 une journée d'action mondiale pour exiger une justice effective pour les victimes palestiniennes et israéliennes. Il s'agit de faire pression sur les membres clés du Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour qu'ils soutiennent une intervention de la justice internationale le 25 mars prochain.

A Paris, un rassemblement a eu lie le 18 janvier 2011, Place Saint Michel. Nous y étions, avec un panneau « J’exige la justice pour les victimes du Conflit de Gaza »

Plus de 2200 prisonniers d'opinion restent derrière les barreaux, dont Zarganar, le "Coluche birman" adopté par notre groupe, Amnesty Jaurès.

Une manifestation de solidarité a été organisée le 13 novembre 2010 sur le parvis de la Mairie . Bertrand Delanoë, Maire de Paris, ainsi que plusieurs organisations de défense des droits humains se sont réjouis de la libération du Prix Nobel de la paix 1991, également Citoyenne d'Honneure de la Ville de Paris depuis 2004.

Tous les ans,

Le premier samedi du printemps,

un groupe de Paris s'installe place Gambetta, devant la mairie du 20ème arrondissement de Paris,

et vend aux passants des pensées.
Sur chaque pot, enveloppé d’un papier de soie de couleur et entouré d’un rafia, est collée une étiquette ou une carte en l’honneur d’un ou de plusieurs défenseurs des Droits de l’Homme.

Le 27 mars 2010 le petit pot de fleur printanière avait pour nom "Une pensée pour Zarganar". 60 cartes postales ont été également signées, demandant la libération immédiate et inconditionnelle de Zarganar

Olga, épaulée par Dominique, s'occupe de la Campagne Russie, officiellement lancée ce mercredi 13 janvier 2010 à l'Espace Autrement. Un an de campagne à l'occasion de l'année France-Russie 2010.

Amnesty demande au Parlement européen de renouveler sa prise de position en faveur des défenseurs des droits humains, et contre l'impunité régnant en Russie. En savoir plus sur la Russie
Il s'agit donc d'interpeler les politiques et autres acteurs sur les droits de l'Homme en Russie, qui reculent plus qu'ils ne progressent :

• atteintes multiples à la la libération d'expression,
• atteintes à la dignité des personnes, notamment en prison,
• racisme (Noirs et Caucasiens),
• homophobie,
• harcèlement des blogueurs en Ingouchie, l'un d'eux ayant été tué.