Amnesty Paris 19ème

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Personnes en danger

Fil des billets

dimanche, mars 18 2018

"L'ordre des choses" au cinéma Le Trainon à Romainville

Rinaldi, policier italien de grande expérience, est envoyé par son gouvernement en Libye afin de négocier le maintien des migrants sur le sol africain. Sur place, il se heurte à la complexité des rapports tribaux libyens et à la puissance des trafiquants exploitant la détresse des réfugiés. Au cours de son enquête, il rencontre dans un centre de rétention, Swada, une jeune somalienne qui le supplie de l'aider. Habituellement froid, et méthodique, Rinaldi, va devoir faire un choix douloureux entre sa conscience et la raison d'Etat. est-il possible de renverser l'ordre des choses ?
"S'intéresser à la gestion de la question migratoire d'un pays ou d'un peuple est une clé pour comprendre les changements qu'il traverse. J'ai envisagé le film comme une réflexion sur la crise identitaire que nous connaissons aujourd'hui en Europe. La problématique des migrants a toujours été pour moi un prétexte pour réfléchir à l'évolution de nos société. J'invite le spectateur à s'intéresser à la vie et la psychologie d'un fonctionnaire qui ferme, pour nous, les porte de l'Europe. Le film est clairement politique. Plus largement, il me permet de traiter des conséquences sur les individus, aussi bien Corrado que Swada, des choix politiques que nos dirigeants font. Si l'on persiste dans cette voie, la pression ne se limitera pas à l'extérieure, elle sera aussi interne." Andréa Segré.

Dans le cadre de la campagne "I welcome" des militants d'Amnesty International France seront là pour vous proposer de la documentation ainsi que des pétitions à signer sur le thème de l'accueil des réfugiés le mercredi et le vendredi.

Pour les séances, voir ici

lundi, mars 12 2018

Parisiennes, Parisiens, défendons les prisonniers d'opinions

L'intergroupe du Nord et Est parisien* vous invite à le rejoindre le samedi 17 mars pour défendre les prisonniers qu'il soutient.

l'affiche de l'évènement

Qui sont-ils :

Shawkan, journaliste égyptien, détenu sans jugement depuis plus de deux ans, pour avoir simplement fait son métier.

Aser Mohamed, égyptien également, placé en détention en janvier 2016, alors qu'il était mineur, détenu au secret et soumis à la torture pour lui faire avouer sa soi-disant participation à un attentat.

Walid Yunis Ahmad, Turkmène d'Irak, était traducteur et producteur d'émissions de radio et TV avant son arrestation en 2000 sur des accusations douteuses. Il a été détenu au secret et soumis à la torture. Bien qu'ayant fini de purger sa peine depuis 2015, il n'est toujours pas libéré.

Taner Kiliç, président d'Amnesty international en Turquie. Arrêté en juin 2017, sur des accusations forgées de toutes pièces, il est toujours détenu malgré la décision d'un tribunal d'Istanbul.

Aucun d'entre eux ne devrait être détenu. C'est pourquoi nous vous appelons à venir signer des pétitions en leur faveur, à partir de 13h30 au métro Belleville, à partir de 15h au métro Stalingrad, ou à 16h au square Matin Luther King (17e).

L'action se poursuivra, à partir de 19h, au Centre Barbara** dans le 18e. Des experts d'Amnesty International et des représentants d'autres associations de défense des droits humains vous exposeront la situation plus en profondeur. Les slameurs du groupe Clair Obscur apporteront leur vision poétique et musicale pour la défense de ces prisonniers (voir l'affiche en pièce jointe).

Pour changer le cours des choses, agissons pour les prisonniers d'opinion.

Rendez-vous le samedi 17 mars, près de chez vous.

  • L'intergroupe du Nord et Est parisien rassemble les groupes d'Amnesty du 17e, 18e, 19e, 20e et du 10e arrondissements
    • le centre culturel Barbara 1 Rue Fleury, Paris 75018. Métro : Barbès Rochechouart

Si vous souhaitez plus d'information, envoyez un mail à amnestyparisjaures@free.fr

lundi, mars 18 2013

Retour sur "Un temps pour les Roms"

AI_Roms.jpg

RETOUR SUR LA JOURNÉE DU 23 FÉVRIER AU LAVOIR MODERNE PARISIEN

Il y eut de la musique, des chants et des danses autour de l’accordéon et du santour de Jean-Marc Zelwer et des guitares des Gypsy roots. Il y eut aussi des échanges conviviaux autour des pâtisseries amnestiennes et des sarmalès de Dalina. Il y eut de l’émotion, de la passion, de l’indignation et des propositions autour des personnes venues témoigner cet après-midi du 23 février dans les locaux du vieux, chaleureux et militant Lavoir Moderne Parisien. Gil Roy, photographe et ami d’une famille roumaine, avait accroché quelques unes de ses œuvres dans le foyer, plusieurs des personnages saisis dans leur quotidien - en France, mais aussi en Roumanie - étant présents ce jour : Nicolaï, le patriarche et son neveu Samuel, sa femme, ses enfants, et d’autres membres de la famille venus dire leur conditions de vie , entre misère et maltraitance là-bas et misère et expulsions ici, montrés du doigt, discriminés, rejetés eux qui « ne demandent qu’à vivre tranquilles, dans un endroit où rester sans peur d’être chassés et où pouvoir scolariser les enfants ».

La scolarisation des enfants roms est justement la grande affaire de Véronique Decker, infatigable directrice d’école à Bobigny qui lutte au quotidien pour que cela soit, en faisant pression sur les politiques, mettant en œuvre une pédagogie adaptée et « travaillant pour l’avenir. » Guillaume, éducateur dans une petite association, connaît lui aussi les difficultés d’une telle entreprise et pendant un an il est intervenu auprès de la famille de Nicolaï pour que les enfants puissent aller régulièrement à l’école, discutant avec les parents, accompagnant les enfants, rencontrant les enseignants, entreprise couronnée de succès jusqu’à ce qu’un incendie jette tout le monde à la rue, obligeant les familles à trouver d’autres lieux, désormais trop éloignés de l’école pour que les enfants puissent continuer à s’y rendre… La non scolarisation est l’un des nombreux manquements à la loi que subissent les Roms et que rappelle Jeannine Thoral, d’Amnesty qui, en outre, souligna les préconisations de l’Organisation et les différentes actions en cours et à venir : un rapport , le numéro de mars de La chronique, la participation active à la journée du 6 avril …

Oui, beaucoup de choses furent dites et échangées cet après-midi et Nicolai et les siens en repartirent fortifiés. Quand, un peu plus tard, l’équipe organisatrice sortie du théâtre, la neige tombait doucement : décidément, le temps était encore bien dur pour les Roms.

mardi, février 19 2013

23 février 2013: rencontres, concerts, débats autour des Roms.

AI_Roms.jpgLa situation des Roms en France reste très précaire et inquiétante. Des préjugés s'installent dans notre société vis à vis de ce groupe ethnique parfois mal connu et discriminé.

En raison de ces constats et dans le cadre de la campagne contre les discriminations à l'encontre des Roms, le secteur Paris d'Amnesty International s'est mobilisé autour de l'organisation d'un événémént Rom destiné à porter un autre regard sur les Roms.

On vous invite à donner un temps pour les Roms, à mieux les connaitre, à mieux comprendre leur situation et leur histoire. Venez nombreux!!

mercredi, janvier 2 2013

Les Roms : non aux discriminations en France et en Europe

Le groupe Paris Jaurès participe à la campagne contre les discriminations à l'encontre des Roms.

Chaque année, en France, des milliers de Roms sont victimes d’expulsion forcée des campements informels et des squats qu'ils occupent. La plupart du temps, ce sont des familles entières qui sont ainsi mises à la rue, souvent sans qu’on leur propose la moindre solution de relogement ou avec la promesse d’un hébergement provisoire et insuffisant. Chassées de chez elles, ces familles se retrouvent dans une situation encore plus précaire qu'auparavant.

La loi française ne permet pas aux personnes de faire valoir leur droit fondamental à ne pas être soumis à une expulsion forcée.

Lire le rapport d'Amnesty "Chassés de toutes parts" publié en novembre 2012. Il traite en particulier de la région parisienne, en donnant des exemples précis d’expulsion forcée ainsi que des témoignages.

samedi, juillet 7 2012

Khun Kawrio libéré le 3 juillet

Khun Kawrio, militant politique karenni (ethnie à l'est de la Birmanie) condamné à une lourde peine de prison en raison de ses activités pacifiques en 2008, compte parmi les prisonniers libérés le 3 juillet 2012. Il avait été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements durant son interrogatoire et transféré dans une prison éloignée de son domicile, au détriment de la possibilité pour sa famille de lui rendre visite. Le groupe Jaurès avait pris en charge son dossier en février.

Selon Amnesty, en Birmanie « Au moins 400 autres prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux. Même s'ils sont accusés de s'être livrés à la violence ou d'avoir prôné son usage, il convient de les inculper d'une infraction reconnue au plan international et de les juger dans le cadre d'un procès équitable. Dans le cas contraire, ils doivent être remis en liberté. »

2012.07.04 Amnesty -Il faut libérer les prisonniers d'opinion encore incarcérés

samedi, juin 30 2012

L'opposante birmane Aung San Suu Kyi à Paris

ASSK_peniche_023.jpg

La prix Nobel de la Paix a tenu à venir remercier et échanger avec les associations françaises qui l'ont soutenue durant ses années d'assignation à résidence.

Au delà de sa belle prestance, Madame Aung Suu Kyi a séduit par sa détermination et par sa clairvoyance.

Elle a demandé leur soutien pour que la Birmanie progresse sur le chemin des libertés et de la bonne gouvernance. Il y a beaucoup à faire. Les Birmans ne connaissent pas leurs droits et savent encore moins les exercer. Ils manquent d'expérience et de formation pratique, mais pas d'enthousiasme ! L'éducation aux droits de l'Homme est une tâche à engager. Il faut également aider à Birmanie à devenir un pays de droit, et non d'arbitraire et de corruption. Que le progrès bénéficie à tous... et à toutes : Aung Suu Kyi a insisté sur le rôle que les femmes birmanes doivent prendre dans la 'reconstruction' du pays. + d'infos, ZarganarBlog

vendredi, juin 29 2012

Zarganar en Europe... et à Paris.

Le lundi 13 juin, en milieu de journée, Zarganar descendait de l'Eurostar. Nous étions trois du groupe Jaurès à l'attendre, ainsi que quelques Birmans... et des journalistes. Durant deux jours, Zarganar a enchaîné les rencontres, les témoignages, les interviews.

2012.06.18 France 24TV reportage (video) ; 2012.06.14 Le Monde, interview Zarganar (video) ; 2012.06.14 Radio France Internationale - Rencontre avec Zarganar (audio) ; 2012.06.14 Paris Match - Aurore-birmane ; 2012.06.25 Libération - zarganar-bouffon-birman ; 2012.06.25_CharlieHebdo 'nous sommes libérés pas libres' ; 2012.06.13 Ville de Paris - Zarganar reçu à l’Hôtel de Ville ; 2012.06.13 Reporters sans frontières -Zarganar reçoit son prix

Les membres de Free Zarganar Campaign avaient préparé une petite fête de 'retrouvailles' à Londres. + d'infos, ZarganarBlog

samedi, mars 3 2012

Le groupe adopte Khun Kawrio, jeune leader Karenni (Birmanie)

Khun_Kawrio__Kawriyo__aka_Mariyo.jpg

Le jeune homme (28 ans actuellement) a été condamné à 37 ans de prison pour avoir mené campagne pour le "Non" au référendum sur la nouvelle Constitution. Les actions du groupe militant de jeunes KNGY étaient pacifiques : ils ont tagué "Non" sur les murs, lâché des ballons inscrits "Non" et distribué des tracts portant le même message. Avec deux autres jeunes (qui ont été libérés en 2011 et janvier 2012), Khun Kawrio a été arrêté le jour même du référendum le 10 mai 2008. Ils ont été interrogés et torturés pendant 15 jours, puis condamnés par un tribunal militaire, sans avocat, et même sans procès. Il n’y a pas de possibilité d'appel.

Les Karennis sont le second groupe de réfugiés birmans en Thailande (après les Karens). Le conflit armé entre les milices ethniques et l'armée birmane dure depuis des décennies.

Lettre aux autorités demandant sa libération Lettre_Khun_Kawrio.doc

dimanche, janvier 15 2012

Zarganar et la pétition "main" : à son tour !

2011.12.19_Z_in_front_of_his_own_petition_Htein_Lin.jpg

Zarganar devant sa pétition (à gauche)

Z_fait_la_petition_photo_pour_Zaw_Thet_Htwe.jpg Zarganar fait la pétition pour Zaw Thet Htwe (à droite)

Le principe est de réclamer la libération d'un prisonnier d'opinion birman en inscrivant son nom au creux de votre main.

Le moine Gambira libéré le 13 janvier

A sa sortie, le moine Ashin Gambira a donné une interview à Democratic Voice of Burma. "Je pense que la Birmanie a encore un long chemin à faire. Bien qu'ils relâchent des prisonniers, ils ont encore les charactéristiques d'une dictature. Quelle genre de démocratie est-ce là ? Il a également retracé sa vie en prison "C'était très dur au début. J'ai été placé en isolement, j'ai été battu, il n'y avait pas de soins médicaux ni de médecin".

La jeune journaliste Hla Hla Win a également bénéficié de l'amnestie du 13 janvier 2012

DVB 13/01/2012

dimanche, décembre 18 2011

Qui a tué Natacha ?

Le film « Qui a tué Natacha ?  » est une enquête sur la mort en 2009 de Natalia Estemirova, membre de Memorial, amie d'Anna Politkovskaïa. Elle a été retrouvée, criblée de balles (ce n'est pas une image !) dans le coffre d'une voiture. Elle avait été enlevée le matin même par un groupe d'hommes alors qu'elle sortait de chez elle.

Mylène Sauloy explique qu'elle a réalisé ce film dans le cadre d'une émission sur France 2 sur les grands criminels. Ce n'est pas, pour elle, le film idéal. A priori, la situation en Tchétchénie est bloquée. Rien ne se fait sans Khadirov, dictateur et fils de dictateur, installé par Moscou. Donc, rien ne se fait sans Vladimir Poutine.

Certes Grozny, la capitale tchétchène, détruite par les bombardements russes, a été reconstruite. Mais les Tchétchènes sont moins libres que jamais, surveillés par les sbires de Khadirov qui se débarrassent sans état d'âme de tout ce qui ressemble à un opposant (par exemple un berger, dans un village tchétchène, qui « aurait donné » du pain à des opposants). Tous ceux qui ont voulu témoigner contre Khadirov ont été assassinés ou vivent en Eurupe sous protection policière.

Les pressions contre Memorial, les tortures, les disparitions et les assassinats continuent, simplement « plus ciblées », la peur des Tchétchènes, et enfin les pressions contre les femmes. En effet Khadirov se veut « bon musulman » et veut imposer aux femmes le port du voile et de la jupe longue. Ce contre quoi s'élevait aussi Natalia Estemirova.

Il y a 25000 jeunes Tchéchènes emprisonnés en Russie dans les conditions que l'on imagine. Après la mort de Natalia Estemirova, la situation s'est encore durcie : le bureau de Memorial a dû fermer pendant un temps, plus aucun journaliste ne vient en Tchétchénie (une journaliste a été assassinée après Natalia), la propagande se déchaîne contre Natalia et contre Mémorial (espions occidentaux). Enfin, a été évoqué le silence complice de l'Union européenne.

samedi, décembre 3 2011

Action urgente : Ahsin Gambira en grande souffrance

A 33 ans, Ahsin Gambira a besoin de soins médicaux de toute urgence. Il a des difficultés à parler et il souffrirait plusieurs fois par semaine de graves maux de tête qui le feraient crier de douleur. Lorsque les gardiens de la prison lui font une piqûre, il tombe dans un profond sommeil. Il semble qu'il soit drogué au lieu d'être véritablement soigné. AGISSEZ ! Demandez aux autorités qu'il soit soigné à l'hôpital immédiatement.

Le groupe adopte Ashin Gambira, moine bouddhiste birman

u_gambira_100pix.jpg

Ashin Gambira fut l'un des jeunes moines bouddhistes les plus en vue de la révolution "de safran" de 2007, l'un des principaux organisateurs. Arrêté le 4 novembre 2007 dans le nord-ouest du pays où il était entré en clandestinité, il a été condamné en novembre 2008 à 68 ans de prison (ramenées par la suite à 63 ans). Il avait 30 ans.

Malgré les arrestations massives, les assassinats, les tortures et la prison, le régime n'a pas réussi à anéantir notre désir de liberté, qui nous a été volé. Ils nous ont terrassés. Maintenant, c'est aux généraux d'avoir peur des conséquences de leurs actions. Nous adhérons à la non-violence, mais notre épine dorsale est faite d'acier. Il n'y aura pas de retour en arrière. Il importe peu que ma vie ou celle de mes condisciples soient sacrifiées pour cela. D'autres prendront le relais, d'autres encore nous rejoindrons et nous suivrons. (A. Gambira)

Ashin Gambira a de graves problèmes de santé, dûs aux tortures endurées et un isolement prolongé.

vendredi, novembre 25 2011

Egypte. Recours excessif à la force

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) cherche à faire taire tous ceux qui osent le critiquer. L’état d’urgence a été renforcé et la liberté d’expression continue à être muselée. Les manifestations sont régulièrement réprimées par les soldats, la police militaire et la police anti-émeutes, au moyen de gaz lacrymogène, de bâtons, de balles en caoutchouc, de balles réelles, et d’attaques par les groupes de bandits armés (baltagiya).

Dpuis le déploiement des forces armées fin janvier, des milliers de civils ont été confrontés à des procès inéquitables devant des tribunaux militaires.

2011.11.24 Amnesty France

vendredi, octobre 28 2011

Libéré, Zarganar s'exprime et annonce ses projets.

A peine sorti de prison, Zarganar donne sa 1ère interview à l'aéroport de Myitkyina, avant un accueil triomphal à l'aéroport de Rangoon où le reporter de Mizzima enregistre une émouvante vidéo. The Irrawaddy obtient une interview immédiatement, tandis que Mizzima réalisera la sienne dans l'après-midi, par téléphone. La DVB enchaîne, ainsi que le Wall Street Journal. La presse internationale anglophone (BBC, The Guardian, CBS, Al Jazeera, Straits Times...) reprend l'information, ainsi que les médias francophones (RFI, France 24, Le Figaro, Libération, Paris Match...). Les Suisses Le Matin et Swiss Info notamment, sensibilisés par une campagne originale d'Amnesty et du comédien Yann Lambiel sont parmi les premiers. Vient ensuite le tour des vidéos, réalisées pour la plupart dans les jours qui suivent, au domicile de Zarganar.

Zarganar lance quelques blagues et jeux de mots percutants, au grand plaisir de ses fans : ceux-ci lui font passer des messages enthousiastes, au point qu'une chanson est créée pour l'occasion ! Elle parle de la joie de retrouver le comédien et son célèbre sourire.

Zarganar annonce qu'il va reprendre ses activités d'artiste et la politique, et entreprendre une tournée dans les prisons de Birmanie afin d'apporter des colis et surtout un soutien moral aux détenus. Une semaine après sa libération, mercredi 19, Zarganar est en compagnie d'Aung San Suu Kyi et de leaders pour marquer le 49ème anniversaire d'un célèbre prisonnier politique toujours détenu ; conjointement, ils annoncent la création d'un festival de films pour la fête nationale, en janvier 2012 : Zarganar y présentera son film, dont le personnage central est la mère d'Aung San Suu Kyi. Il est également reçu par l'ambassadeur de France à Rangoon.

mercredi, octobre 12 2011

12 Octobre 2011, 5h30 du matin : Zarganar, vous êtes libéré

Zarganar_leaving_M_Prison.jpg

Lorsqu'ils m'ont annoncé que je serais libéré, j'ai demandé en blaguant si cela vous dire que mon âme serait libérée de mon corps.

Quand nous avons entendu parler de l'annonce d'une amnestie à la radio, je n'ai absolument pas pensé que je pourrais être concerné. Je pense que le gouvernment n'a pas le réel désir de libérer tous les prisonniers politiques. Ils ne sont pas de fervents partisans de la libération des prisonniers politiques. Ils ont même hésité à me libérer.

Je souhaite la libération de tous les prisonniers politiques. pas seulement Min Ko Naing (le leader du groupe d'étudiants Generation 88), mais aussi tous les autres prisonniers politiques. En prison, je vivais avec quatre moines, qui ne sont pas connus. Je souhaite qu'ils soient libérés aussi.

Compte tenu des conditions dans lesquelles se passe l'amnestie d'aujourd'hui, je ne suis pas satisfait. Comme vous le voyez, ils libèrent les prisonniers politiques peu à peu ; nous sommes comme des marins aux mains de pirates somaliens. Quelles sont les rançons qu'ils demandent ?

Interview de Zarganar au journal 'The Irrawaddy'

Interview de Zarganar au journal 'Mizzima'

lundi, octobre 10 2011

France : l'abolition de la peine de mort a 30 ans

Après 200 ans de discussions, de débats et de combats, la France devient, le 9 octobre 1981, le 35ème État du monde à abolir la peine de mort en dépit d’une opinion publique largement favorable à la peine capitale.

Le 10 octobre 2011, pour les 30 ans de l'abolition, la Mairie de Paris invite les principales associations abolitionnistes à installer un "Village de l'abolition" sur LE lieu emblématique des exécutions : la Place de Grève.

Video Ensemble contre la peine de mort (ECPM) La guillotine est au musée depuis 30 ans.


Amnesty a rappelé que le continent européen souffrait encore d'une exception à cette barbarie : le Bélarus. Les condamnés à mort ne peuvent pas faire appel. Ils sont informés de leur exécution au tout dernier moment. Une torture morale de chaque instant, dès que s’ouvre la porte de leur cellule. Ils sont tués d'une balle dans la nuque. Leurs corps ne sont pas restitués aux familles et le lieu où ils sont enterrés est tenu secret.

Amnesty France - 10 Octobre : 9ème journée mondiale pour dire non à la peine de mort
Mairie de Paris - Dites non à la peine de mort

lundi, septembre 19 2011

Stop execution Troy Davis

2011.09.16_Troy_Davis.JPG

Une date d'exécution a été fixée au 21 septembre à 19h. Seul le Comité des Grâces de l'Etat de Georgie peut commuer la peine de mort de Troy Davis. A Paris, comme dans d'autres villes d'Europe et des Etats-Unis, plusieurs associations se mobilisent.

Troy Davis, noir américain, a été condamné en 1991 pour le meurtre d’un policier. Neuf témoins ont désigné à l'époque Troy Davis, alors âgé de 19 ans, comme l'auteur du coup de feu. Aucune preuve n’a été présentée. Depuis, sept témoins sont revenus sur leurs déclarations, dont certains ont désigné un autre tireur.

samedi, septembre 10 2011

27 ans, le bel âge... pour 27 autres années dans les geôles birmanes ?

Hla_Hla_Win_Birmanie_010.JPG Hla Hla Win, une jeune journaliste birmane de la Democratic Voice of Burma (DVB) a été arrêtée et condamnée le 11 septembre 2009, juste après l’anniversaire de la révolution de safran, à 27 ans de prison pour avoir interviewé des moines dans un monastère du centre du pays. Hla Hla Win fête aujourd’hui ses 27 ans.Dans le cadre de la campagne pour la libération des journalistes de la Democratic Voice of Burma (média birman en exil) une action internationale aura lieu le 9 septembre pour demander la libération de Hla Hla Win, des 17 autres journalistes de la DVB et des près de 2000 prisonniers politiques toujours incarcérés en Birmanie.

Notre groupe a participé à la manifestation symbolique au pied de l'ambassade de Paris, à l'appel d'Amnesty, de la Fédération International des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Reporters Sans Frontières (RSF) et Info Birmanie. Des manifestations similaires sont organisées le même jour à Bangkok, Londres et Genève.

Amnesty France
Free Burma's Video Journalists

Photos © Amnesty International France

- page 1 de 3