Khun Kawrio, militant politique karenni (ethnie à l'est de la Birmanie) condamné à une lourde peine de prison en raison de ses activités pacifiques en 2008, compte parmi les prisonniers libérés le 3 juillet 2012. Il avait été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements durant son interrogatoire et transféré dans une prison éloignée de son domicile, au détriment de la possibilité pour sa famille de lui rendre visite. Le groupe Jaurès avait pris en charge son dossier en février.

Selon Amnesty, en Birmanie « Au moins 400 autres prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux. Même s'ils sont accusés de s'être livrés à la violence ou d'avoir prôné son usage, il convient de les inculper d'une infraction reconnue au plan international et de les juger dans le cadre d'un procès équitable. Dans le cas contraire, ils doivent être remis en liberté. »

2012.07.04 Amnesty -Il faut libérer les prisonniers d'opinion encore incarcérés